Car le père d’une jeune fille goûte amèrement à la crise d’adolescence de celle-ci qui décide de faire la guerre à son entourage familial et amical avant de pénétrer dans le cycle apaisant de la réconciliation.
Ce n’est pas sans raison valable que l’intrigue prend chair dans un milieu aisé soutient madame Dominique A. Jean, maître d’œuvre du drame. Même dans la fiction, la vraisemblable s’impose. Son champ d’action aurait été limité dans un environnement modeste d’après ces arguments. « J’ai voulu que les personnages évoluent dans un univers propice à l’histoire. Le moteur de l’aisance sert également de loupe pour grossir les écarts de conduite de l’âge adolescent considérés comme des sujets un peu tabou. » Concernant son point de vue mitigé sur l’amitié proposé à travers le film, elle dit ne pas être une personne méfiante de nature, et que le constat de la vie courante reflète des gestes d’abandon de certains amis dans les périodes difficiles, particulièrement au moment des épreuves. Les circonstances qui ont favorisé sa collaboration avec le réalisateur a-t-elle ajouté ne sont pas très compliquées. Elle a soumis son scénario à la boîte Communication Plus qui a répondu positivement à sa proposition.
Elle a néanmoins avoué que le casting était du ressort de Sacha Parisot en tant que réalisateur du film, et que même l’excellent acteur Réginald Lubin a procédé à une audition comme tout le monde. Il y a deux points de réflexions dans le long métrage La Rebelle. D’abord, l’univers de la débauche bourgeoise et de l’artifice provoqué par des activants de dépendance et principalement l’instinct de conservation affective mené brillamment par la jeune actrice Nathalie Amboise (Lorraine Dubois). Une fois de plus, Sacha Parisot et Dominique A. Jean nous rappellent que « l’argent est un bon serviteur mais un très mauvais maître »
L’aspect qui risque d’impressionner allègrement certains amateurs et professionnels du 7iême art, c’est le respect artistique, esthétique des couleurs et des tenues vestimentaires des protagonistes qui correspond parfaitement à leur âge, l’époque et le milieu où ils évoluent. L’autre mérite majeur du film est l’enchaînement musical bien synchronisé. Dans le long métrage, on retrace un palmarès de chansons très diversifiées qui y sont insérées discrètement à travers leur contexte respectif dont un classique de boléro version anglaise de la formation musicale Tabou combo, la spectaculaire pièce de Lara Fabien sans compter la trame originale du film chanté par le polyvalent, Réginald Lubin.
Est-il nécessaire de ruminer l’évidence ! (Carl Dubois) Réginald Lubin n’est pas seulement impossible par la flamme sentimentale exaltante qu’il consume sans réserve pour sortir du célibat, il se montre persuasif dans son jeu et percutant à l’écran. Certains auront à apprécier l’effervescence des dialogues et répliques du trio père, fille et belle mère. D’autres préfèreront la conversation des jeunes.
Même si le griffon Odelin, un des personnages secondaires du film est intendant (gérant de cour), il n’en reste pas moins qu’il interpelle un pan de notre Histoire, l’histoire des anciens déserteurs Européens de l’Armée Napoléonienne qui s’étaient réfugiés à nulle autre endroit que CAZA