Mise à jour le 26 septembre
Devenez correspondant(e) de Caraïbe Express c'est partager et faire progresser "Le Lien Entre Les Peuples". Passionnés d'écriture, journalistes professionnels et amateurs, rejoignez notre équipe par mail: redaction@caraibeexpress.com "Caraïbe Express" The Link Between The Peoples le site d'informations culturelles et sportives de la Caraïbes par excellence.
Mardi 10 d&ecute;cembre 2024 02:49 (Paris)

Accueil  »  Culture  »  Littérature
DU CODE NOIR AU CODE CIVIL « Jalons pour l’histoire du Droit en Guadeloupe ».

Persepectives comparées avec la Martinique, la Guyane et la République d’Haïti.

Sous la direction de Jean-François NIORT

C’est fin 1805 que le Code civil des Français, crée le 21 mars 1804, entre en application à la Guadeloupe, à la Martinique et en Guyane. Présenté comme un fruit de la Révolution française, bâti sur les principes d’égalité civiles, le Code civil, officiellement baptisé Code Napoléon de 1807 à 1815 et de 1852 à 1870, ne modifie pourtant en rien l’ordre colonial, restauré ou confirmé depuis 1802, à savoir l’esclavage de la plus grande partie de la population et la ségrégation juridique des libres de couleur.

Le Code civil, traduction de la réaction alors à l’œuvre en métropole à travers le régime napoléonien mais qui fut plus considérable encore aux colonies par la négation des acquis et principes révolutionnaires, a donc cohabité pendant un demi-siècle avec le Code noir et la ségrégation infligée aux libres de couleur, instituant un régime juridique spécifiquement colonial à la Guadeloupe. En ce sens l’histoire coloniale éclaire d’une façon particulière l’histoire nationale, et conduit à nuancer de nouveau le mythe d’un code civil démocratique et révolutionnaire, qui sévit encore parfois de nos jours.

Après l’abolition de 1848, comment les populations affranchies ont-elles été intégrées à l’ordre civil ?

Comment ont-elles acquis un état civil, notamment un patronyme ? plus largement, comment les modèles juridiques français véhiculés par le code civil, spécialement celui de la famille, se sont-ils imposés à la réalité sociologique des populations sorties de la servitude ? Enfin, quelles piste comparatives peut-on tracer avec les autres D.O.M. (Martinique, Guyane) et la République d’Haïti ? Voilà quelques questions auxquelles tente de répondre cet ouvrage.

Commandez cet ouvrage en ligne !

www.editions-harmattan.fr

1er rang de l’édition française en nombre de titres !




BÔ KAY NOU


Les fils info de Caraïbe Express
  • La UNE
  • Culture
  • Vos Sorties

   » Faites connaître ce site à un ami