Mise à jour le 26 septembre
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Un tourbillon sème la panique à Port-au-Prince

Surpris par ce déchaînement imprévisible ce jeudi 28 avril, des éléments sous la pluie, le vent et des nuages de poussière, les habitants de la capitale ont connu une grande frayeur allant jusqu’à redouter un "tsunami" ; les services météorologiques écartent l’hypothèse de graves intempéries

Le secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres a tenté jeudi soir de rassurer les port-au-princiens pris de panique face à une bourrasque qui, pendant de longues minutes, a violemment heurté tout ce qui se trouvait sur son passage avec des coups de vent inhabituels ayant causé des dégâts mineurs.

Selon un bulletin du centre national de météorologie, il ne s’agissait pas d’une grave perturbation des conditions météo. Cependant, des précipitations devaient s’abattre durant toute la nuit sur les différents départements et les petites embarcations étaient appelées à la prudence devant les risques d’agitation de la mer.

En fin d’après-midi, le centre commercial de la capitale a été vidé en un rien de temps. Beaucoup de gens qui cherchaient à se réfugier ailleurs affirmaient craindre un "tsunami", raz-de-marée dévastateur consécutif généralement aux séismes dont l’épicentre se situe en mer et en profondeur.

Une pluie subite et intense tombait au moment où des rafales de vent faisaient vaciller des arbres robustes, balayaient des objets de toutes sortes et donnaient l’impression de pouvoir emporter les toitures de bâtiments fragilisés par le séisme destructeur de janvier 2010.

D’épaisses couches de poussière se sont également formées dans le ciel de Port-au-Prince.

Terrorisés, sur plusieurs circuits, les passagers du transport en commun ont abandonné précipitamment les camionnettes à bord desquelles ils se trouvaient pour rentrer chez eux à pied où à l’aide de taxi-motos jugés plus sûrs.

L’été dernier, un phénomène météorologique semblable, mais d’une intensité nettement plus élevée, avait fait plusieurs morts et des dégâts matériels considérables notamment dans les camps de fortune où vivent encore de nombreux sinistrés de la tragédie du 12 janvier.




BÔ KAY NOU


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