“Après cette date, il ne sera plus reconnu comme président, ainsi que Jean Max Bellerive comme premier ministre”, a déclaré un diplomate sous couvert de l’anonymat.
“Le mandat constitutionnel de Préval expire le 7 février et la communauté internationale essaie de supporter un second tour des élections après son départ”, ajoute le diplomate.
La Constitution haïtienne prévoit que le chef de l’Etat sortant sera remplacé par le président de la Cour de Cassation et le gouvernement Bellerive resterait en poste jusqu’à l’entrée en fonction du président élu, indique le Miami Herald, sans préciser s’il citait encore un diplomate.
La majeure partie de la classe politique et la société civile organisée haïtiennes considèrent que le président René Préval, ainsi que le gouvernement Bellerive, doivent partir le 7 février 2011. Une vaste mobilisation est annoncée par des organisations populaires pro-Aristide pour obtenir le départ à cette date de M. Préval. Ce dernier projette pour sa part de rester au pouvoir jusqu’au 14 mai, date devant marquer ses 5 ans effectifs de mandate. Il souligne vouloir éviter au pays “l’aventure d’un nouveau gouvernement provisoire”.