Selon le sénateur, M Dorsinvil a réussi à s’échapper grâce au concours d’une grande personnalité, dont il n’a pas voulu citer le nom.
Le président du CEP a boudé récemment une convocation du chef du parquet de Port-au-Prince qui voulait l’interroger, entre autre, sur la formation de ce tribunal électoral inédit « BCEN spécial ». Il n’a jusqu’ici présenter aucun motif justifiant son absence, en dépit d’un ultimatum de 48 heures lancé depuis lors par le chef du parquet, à tous les conseillers absents.
La commission sénatoriale d’enquête a rencontré plusieurs conseillers électoraux, mais n’a pas encore reçu le président Dorsinvil qui est vraisemblablement dans le maquis.
Dans une correspondance adressée à ses collègues du CEP, Gaillot Dorsinvil motive son absence pour des rasions de santé. L’intérim est pour l’instant assuré par le vice-président du Conseil, Jean Thélève Pierre-Toussaint.