Mise à jour le 26 septembre
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Le 22/12/2004
Le grand prix Littéraire de l’assocation Haïtienne des écrivains existe pour une meilleure égalité des chances

Toute classe d’élite qui se respecte en sait long sur la notion de filtrage et le phénomène de l’hermétisme. Mais elle n’ignore point quand et comment être flexible à une certaine infiltration, une osmose qui saura charpenter leur relève pour être plus précis. Car l’excès en toute chose ne fait pas qu’incommoder, c’est carrément une source de nuisance autant pour soi que pour autrui.

Il en est de même pour tout groupe qui se montre hostile aux partages et échanges à d’autres membres que les leurs. D’autant qu’il parait vilain et disgracieux que ceux qui s’acharnent à détenir un monopole quelconque soient non seulement peu productif quand ne sont pas à l’état passif en affichant par surcroît une peur viscérale face à la compétition et la concurrence. Le faux prétexte de leur professionnalisme sacré et inviolable ne tient que boîteusement. Le bagage technique mis à part, le professionnalisme passe d’abord et avant tout par l’intégrité. Et un professionnel qui se valorise en dédaignant les autres sans tenir compte de leur champ d’activité et de leur effort fait déjà marque d’un manque de professionnalisme avouons-le. Le rôle principal d’un chef de file qui s’identifie comme tel, un leader authentique est de guider sa troupe et non l’oppresser, ni la dérouter voire la déstabiliser ou l’intimider dans le but de maintenir « sa place ».La concurrence a toujours existé même dans la hiérarchie divine d’où le maxime « Que deviendrait Dieu si Satan n’existait pas ! » A mon avis, on s’exhibe comme personnalité phare ou bien on ne l’est pas, point barre ! Le modèle de sélection quant à lui, a beaucoup changé avec le temps. Avant, il fallait faire ses preuves avant de pouvoir s’intégrer dans une sphère. A présent, on a intérêt de s’y impliquer afin de démonter ses habiletés, ses compétences en se distinguant dans la foule. Pour se perfectionner, s’améliorer il est presque indispensable de savoir composer fièrement et loyalement avec ces éléments. Tandis que la performance relève du rudiment de l’exploit individuel fondé sur la motivation personnelle, une étape en vue du cheminement vers le succès. Ha le succès ! Un idéal accessible à ceux qui se lèvent tôt accompagnés de la chance. Toutefois, ce thème ne se conjugue pas au singulier. Il va de pair avec le dépistage, l’encadrement, la soutenance, le parrainage, le mentorat, l’encouragement et la valorisation.

Être récipiendaire du Grand Prix Littéraire de l’Association Haïtienne des écrivains au cours de l’année 2003 a eu plusieurs effets sur moi. Cette fameuse surprise est tombée subitement sur mes épaules comme une météorite. J’ai été d’abord émotionnellement secouée pour ne pas dire assommée. Le temps de me remettre de ce choc inattendu, tous les yeux étaient déjà braqués dans ma direction. Au plus grand nombre, les médisants mal parlant qui se regroupent en catimini pour manigancer des pièges en ne sachant plus quels saints se vouer pouvant m’entraîner dans les profondeurs d’un gouffre. Comme disait l’autre : Parlez en bien, parlez en mal, je vous en prie parlez-en ! Je tiens à affirmer une chose. On peut promettre mer et monde mais dans les faits, on peut fournir que ce qu’on ne possède. Je m’occupe de mes affaires, du reste, la providence s’en charge. Chose certaine, il me reste encore assez d’énergie et de témérité sans compter mon sens de l’honneur pour saluer en passant tous mes amis ennemis. Dieu merci, je sors de l’anonymat un premier ouvrage de mes œuvres inédites : ÉCRIVAIN EN RÉSIDENCE. Et ceci, grâce à la confiance inébranlable du Dr John Nelson alias Saint John Kauss qui a su en quelque sorte m’extirper de ma longue végétation et révéler en moi ma vocation tardive. Je remercie également mes subtils alliés indéfectibles, M. Pierre Roland Bain, un homme peu influençable, Dan Albertini, un observateur hors pair et de rigueur. J’en profite pour vouer ma pleine reconnaissance à Roger Petit Frère, ex-directeur du Journal Pahm, Valentin Nelson, le commandeur du Journal Présence, Pradel Charles, du magazine Référence d’avoir été les premiers à m’accorder une tribune pour aiguiser ma plume. Mes hommages tout particulièrement à l’éditeur du Journal Caraïbe Express, Monsieur Thelemaque Pierre qui témoigne sans l’ombre d’un doute son sens de l’objectivité. En cédant le flambeau à un prochain artisan passionné de la plume qui ne sait probablement pas quel sort lui est réservé, je formule ce vœu cher qui émane du plus profond de mon cœur. « Que le feu sacré de chacun des nominés et des prochains gagnants continu à embraser la controverse qui entoure ce prix, mine de rien, très convoité ».

Marie Flore DOMOND /CE




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