Intervenant dans le cadre d’une conférence débat réalisée par la convention des partis politiques à la veille du 25 eme anniversaire du referendum sur la constitution, l’ex candidate à la présidence a mis l’accent sur le non respect des procédures légales pour justifier sa position.
La constitution de 1987 est en application et il faut attendre la fin de la 49 eme législature pour enclencher à nouveau le processus d’amendement, explique Mme Manigat. Elle explique qu’avant cette période les acteurs politiques ne pourront que réaliser des débats en vue d’identifier les articles à modifier.
Mme Manigat est catégorique. Il n’y a pas de publication possible, insiste t-elle soulignant que l’exécutif actuel n’a rien à voir avec la procédure d’amendement. Elle considère que la procédure d’amendement est caduque en raison du non respect des prescrits légaux.
En ce qui a trait aux pressions exercées par certains représentants de la communauté internationale, l’ex candidate à la présidence a rappelé que ce dossier est étroitement lié à la souveraineté nationale.
La procédure d’amendement n’est pas politique, elle est avant tout juridique, a insisté la secrétaire générale du RDNP pour qui l’absence d’une version créole de l’amendement est également une cause de l’illégalité du texte.